accord clientAujourd’hui, je vais aborder avec vous une question délicate pour les rédacteurs web débutants : comment s’y prendre pour gérer son tout premier client? De mon côté, je n’ai pas eu cette problématique, car mon premier client est un ami à moi, qui mepaie de la main à la main, nous ne sommes pas dans une relation contractualisée.

Cependant, c’est une question qui peut angoisser les rédacteurs web freelance, surtout, si vous êtes en phase de test de votre activité et que vous n’avez pas encore déclaré votre statut. Il est légitime d’être prudent et de voir si votre activité décolle, alors nous allons voir comment gérer cette situation.

 

Un article gratuit pour mettre le client en confiance

Donc, si vous êtes approché par une agence digitale par exemple ou que vous lui proposiez vos services, et que vous pensez que le fait de faire payer le client la première fois va le faire tiquer parce qu’il veut avant faire un test avec vous, ce que vous pouvez faire, c’est de lui proposer de rédiger pour lui un article gratuit, comme s’il s’agissait d’un article invité. C’est d’ailleurs comme ça que vous pouvez présenter la chose.

Ainsi, il sera plus détendu et pourra évaluer la qualité de votre travail de rédacteur web freelance sans prendre de risques. Le jeu peut en valoir la chandelle surtout si derrière, le prospect devient client et qu’il vous propose de signer un contrat pour rejoindre son équipe de rédacteurs web freelance ! Au pire des cas, même si cela n’aboutit pas à un contrat, cet article gratuit vous apportera du trafic et un backlink s’il est publié sur le site de l’agence.

 

Rédacteur web freelance: comment augmenter ses tarifs et le justifier?

Si vraiment le fait d’écrire un article gratuitement vous pose problème, alors proposez à votre client un tarif préférentiel disons à 50% de son prix normal, et faîtes-lui un devis. Il verra que vous êtes prêt à faire un geste, et cela sera plus facile pour le convaincre par la suite… Ensuite, vous augmenterez votre tarif à son niveau normal. Le mieux, est d’être clair avec lui dès le départ en présentant la chose comme un geste commercial que vous lui faîtes à titre exceptionnel.

Mais vous pourrez d’autant plus justifier d’une augmentation de vos tarifs auprès de votre client, si vous êtes en mesure de lui présenter les résultats de votre travail: par exemple, que vos articles arrivent dans le top 5 sur tel mot-clé en première page de Google, ou que vous avez « x » likes sur Facebook, « x » partages etc. Ainsi, vous aurez des arguments à faire valoir si les résultats dans Google analytics sont bons !

 

Sélectionnez des clients qui ont le budget!

Un conseil: pensez lors des premiers contacts avec votre client à lui demander quel est son budget, afin de savoir s’il pourra vous payer correctement. Je vous invite vraiment à ne démarcher que des clients qui ont le budget pour vous payer à la hauteur de votre travail. N’allez pas travailler avec des associations, des start-up ou des petites agences web peu connues, car ce sont souvent ce type de client qui rechigne à vous payer à ce que vous valez vraiment.

Une bonne idée est de chercher du côté des gros blogueurs qui ont déjà un grand succès sur internet comme Olivier Roland, Théophile eliet et d’autres, dont vous  savez qu’ils sous-traitent déjà la rédaction d’articles à des rédacteurs web freelance. Vous pouvez aussi tenter votre chance auprès des sites de e-commerce qui ont le budget nécessaire pour vous payer.

 

La question du statut des rédacteurs web freelance

Il faut savoir qu’en France, pour envoyer un devis ou une facture, il est nécessaire d’être immatriculé et de disposer d’un numéro SIREN ou SIRET. Normalement, il est illégal d’envoyer un devis ou une facture ou ne figure pas cette information.

Cependant, si vous expliquez votre situation à votre client, en lui disant que vous voulez vous aussi tester votre activité, certains accepteront de vous payer de la main à la main sans avoir de statut légal au départ. Mais je vous conseille quand même de régulariser votre situation rapidement en choisissant votre statut juridique ou bien en travaillant dans une couveuse d’entreprises, ce qui vous permet d’utiliser son numéro SIRET.

Si la collaboration entamée se poursuit et que votre C.A décolle, alors il faudra choisir un statut juridique. C’est d’ailleurs le pari que je fais : avant de me lancer dans des démarches et des obligations administratives et fiscales qui peuvent être contraignantes quand on n’a pas de visibilité sur son activité, eh bien j’attends d’avoir quelques clients fidèles et de voir mon C.A décoller.

Sinon, travaillez uniquement avec des plateformes pour rédacteurs web freelance qui n’exigent pas de statut déclaré comme Upwork, qui est hélas anglophone. Malheureusement, les sites francophones comme Malt  ne vous offrent pas cette souplesse. Ce que vous pouvez faire, c’est de dire par exemple à votre client de commencer sans statut et que vous lui enverrez une facture en bonne et due forme à la fin du mois ou le mois suivant si la collaboration se poursuit. Jouez franc jeu et ça passera beaucoup mieux !

Enfin, en conclusion, un dernier conseil: ne soyez pas trop méfiant envers les clients, sauf si vous voyez qu’ils ne sont pas sérieux, soyez ouvert et ayez confiance en vous et les clients le ressentiront et vous feront eux aussi confiance !

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